SO STREISAND, SO SINATRA

Synopsis

New York 1968, la rencontre imaginaire entre le crooner et la diva par l’ensemble Broadway Station.

Barbra au plus haut de son succès vient de quitter la scène après son concert mythique à Central Park . Elle arrive avec ses musiciens dans un petit club de jazz new-yorkais pour un dernier verre.

Elle y rencontre Frank Sinatra seul, un verre de Jack Daniel’s à la main. C’est l’une des périodes où sa notoriété décline.

C’est dans ces circonstances qu’aura lieu cette rencontre imaginaire, nourrie de faits historiques avérés. Autour d’un échange musical, Barbra et Frank apprennent à se connaître.

Le texte et la musique sont prétexte à évoquer le cœur secret des personnages, leurs espoirs, leurs valeurs, leurs « fêlures ».

Broadway Station imagine cette rencontre inédite, mais c’est avant tout une jolie variation sur la rencontre avec soi qui amène le spectateur vers une émotion profonde.

A propos de « So Streisand, So Sinatra »

André Fornier et moi avons imaginé un scénario inspiré uniquement de faits réels : L’action se situe fin des années 60. Sinatra à l’âge de 53 ans, connu une traversée du désert : Rupture avec Ava Gardner, fin de contrat avec la MGM et sa maison de disques, l’arrivée du rock etc… On le retrouve déprimé dans un jazz club, en tête à tête avec son verre de Jack Daniels.

Là, entre Streisand, resplendissante, la trentaine. Elle vient boire un verre avec ses musiciens après son Happening in Central Park. Que va t- il se passer ? Eh bien, on va découvrir ce qui se joue derrière les masques, leur part d’ombres et de lumières. Ce qui les rends attachants, ce en quoi ils nous ressemblent, ce en quoi ils sont uniques.

En se documentant sur Streisand nous avons appris qu’elle n’a pas mis les pieds sur scène pendant 17 ans ! Elle a été menacée de mort lors du Happening au Central Park en 1967 et elle est retournée sur scène en 1984. C’est fou, non ? Cela m’a beaucoup touché quand je l’ai appris et c’est pourquoi j’ai situé l’action autour de ce fait. Nous avions déjà une trentaine de titres et nous avons donc choisis ceux qui faisaient écho à des situations et des émotions qui les caractérisaient. Et puis, quitte à parler de la vie d’artistes, vous vous en doutez, on y retrouve un peu de la nôtre…

Stéphanie Morales

Presse

Festival Beaujolais en Scène (Jazz Rhône Alpes 10 Août 2018)

Nous sommes ce soir au festival Beaujolais en Scène et en Musique. Est-ce le lieu et ses hôtes accueillants, est-ce l’affiche ? Toujours est-il que le public est nombreux, un record avec 400 personnes pour un amphithéâtre qui n’accueille que deux cent cinquante places.

Le public est installé, on a rajouté des chaises, des bancs. Ça peut commencer.

Frédéric Gignoux qui sera Frank « The voice » Sinatra ce soir débute seul au piano avec My way et s’arrête vite, ce hit l’exaspère, on le lui demande à chaque fois. Entre alors une jeune chanteuse Barbra Streisand-Stéphanie Morales et ainsi débute un duo qui n’a jamais existé sur scène. C’est l’argument de ce spectacle que d’imaginer la rencontre « en vrai » sur scène de ces deux monstres sacrés du show-biz américain.  (En réalité ils ont enregistré en studio un duo sur I’ve got a crush on you)

Avec le trio composé de Joachim Expert au piano (et à la direction musicale), Patrick Maradan à la contrebasse et Marc Michel à la batterie, ils revisitent le répertoire de chacun et brodent une histoire. Le truc est plausible et bien ficelé .

On retrouve un duo magique sur l’archi classique Over the rainbow. « Barbra » nous offre un sublime Memory . Frank dépoussière avec une nouvelle orchestration le tube New York New York. Tout au long du concert la mise en scène et les textes de liaison nous racontent une belle histoire et présentent bien l’ambiance et les personnages. C’est à une véritable comédie musicale que l’on assiste plutôt qu’à un simple concert de jazz vocal. Le public est ravi et obtient un rappel avec The lady is a tramp !